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Les pays d'Europe qui ont le plus à craindre d'un Brexit

Les pays d'Europe qui ont le plus à craindre d'un Brexit EUROPE - To Brexit or not to Brexit? A quelques heures du référendum de la Grande-Bretagne sur son appartenance à l'Union européenne, l'issue du scrutin est toujours aussi incertaine.

En France, la position officielle du gouvernement est claire. La Grande-Bretagne doit rester en Europe. "Nous sommes unis comme nous ne l'avons jamais été et j'espère que les Britanniques s'en souviendront le jour venu", avait lancé François Hollande lors de l'inauguration du tunnel du Gothard, le 1er juin, en allusion à celui creusé sous la Manche.

Ce mercredi 22 juin, il va encore plus loin: "C'est plus que l'avenir du Royaume-Uni dans l'Union européenne qui se joue-là, c'est l'avenir de l'Union européenne", a martelé le président français. Pour lui, "le départ d'un pays qui est géographiquement, politiquement, historiquement dans l'Union européenne aurait forcément des conséquences extrêmement graves".

"Chacun doit bien en prendre la mesure car la position de la France au lendemain de ce scrutin, si c'était la sortie de l'Union qui était choisie, serait d'en tirer toutes les conclusions". Dans cette hypothèse, Paris, selon lui, serait amené à "considérer ce vote comme le départ du Royaume-Uni de l'Union européenne et ce serait irréversible".

Au-delà de ses convictions pro Europe, François Hollande a sans doute aussi en tête les risques de turbulences économiques liées à un Brexit. Est-ce que cela ira toujours "mieux" après? D'après une étude de Standard & Poor's (S&P), il peut se rassurer. La France n'est pas celle qui a le plus à craindre.

(suite de l'article après le graphique)
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Pour cette étude, S&P a conçu le Brexit Sensitivity Index (BSI) qui mesure pour chaque pays les exportations de biens et services vers le Royaume-Uni rapportées au PIB, les flux migratoires dans les deux sens, les créances du secteur financier sur des contreparties au Royaume-Uni, et les investissements direct au Royaume-Uni.

Au final, S&P a retenu les 20 pays les plus exposés au Brexit. Ce classement présente l'avantage de mettre l'impact éventuel en relation avec la taille de l'économie du pays. Pour cette raison, ce sont les petits pays comme l'Ireland, Malte, le Luxembourg, et Chypre qui seront en première ligne en cas de choc sur les échanges commerciaux ou les flux migratoires. Leurs liens financiers étroits avec le secteur bancaire britannique pourraient être une grosse source d'inquiétude.

En France, ce sont les Foreign Direct Investment (FDI, les investissements directs au Royaume-Uni) qui pourraient le plus nous perturber. Les exportations ou les liens avec la place financière britannique sont finalement assez limités, en tout cas plus que l'Allemagne.

Il faut noter que la Suisse, les Pays-Bas, l'Espagne et la Belgique semblent bien plus concernés que nous. Dernière surprise, il n'y pas que l'UE qui est concernée puisque le Canada se hisse à la 16 place de ce top 20.

Pour connaître avec précision l'intrication des économies européennes avec le Royaume-Uni, voici le détail du calcul du Brexit Sensitivity Index. On y découvre notamment que nos exportations vers le Royaume-Uni représentent l'équivalent de 2% du PIB de la France.

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