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Cybercriminalité : Les institutions toujours vulnérables

Le hacker qui a réussi à pénétrer dans la base de données du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (TIC) a été arrêté.
«A l’issue des investigations lancées suite à la plainte contre X déposée par le représentant légal du ministère de la Poste et des TIC, la section de recherche et d’investigation d’Alger a arrêté, le 27 juillet dernier, le dénommé T. A., âgé de 28 ans et titulaire d’un mastère 2 en informatique, qui a réussi à pénétrer frauduleusement dans la base de données du ministère de la Poste et TIC», a indiqué, hier, la cellule de la communication et des relations publiques du groupement territorial de la Gendarmerie nationale d’Alger dans un communiqué.

Les enquêteurs de la section ont lancé leurs investigations, en coordination avec le Centre de prévention contre la criminalité informatique et la cybercriminalité relevant de la gendarmerie de Bir Mourad Raïs (Alger), ainsi que l’Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui. Les unités de la gendarmerie ont identifie le présumé coupable, qui s’est servi de «ses connaissances scientifiques pour développer un virus informatique et l’introduire dans le système de traitement automatique des données du ministère de la Poste et des TIC».

Selon le communiqué, le mis en cause avait précédemment réussi à pénétrer dans les sites électroniques de l’université des sciences et technologies Houari Boumediène (USTHB) et du Centre de recherches et d’études en informatique.

A l’issue de cette enquête, le mis en cause a été présenté devant le procureur de la justice près le tribunal de Sidi M’hamed, qui a transféré l’affaire au juge d’instruction de la 5e chambre qui a décidé de le placer dans l’établissement pénitentiaire d’El Harrach.

Une structure de lutte indispensable, signale Grar

Selon Younes Grar, consultant spécialisé dans les technologies de l’information et de la communication, le phénomène du piratage informatique, qui a «pris de l’ampleur», a plusieurs motivations. «Les motivations des hackers sont variées. Parfois, ce sont  des jeunes qui se lancent des défis en s’introduisant dans le site d’une institution ou d’une entreprise sans en connaître les vraies conséquences.

Il s’agit souvent de vengeance d’une personne mise à l’écart par son entreprise. L’autre situation concerne la guerre industrielle entre entreprises concurrentes qui cherchent à se positionner. On peut être en face d’une guerre électronique pour connaître la position politique caché d’un pays sur un conflit en piratant les bases de données de ses institutions de souveraineté, à l’instar du ministère des Affaires étrangères», détaille M. Grar.

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a envoyé dernièrement une instruction aux ministères et aux entreprises pour la prise en compte de solutions leur permettant de lutter contre la cybercriminalité. Il est fait obligation à ces institutions de se conformer à un référentiel de sécurité information qui a été adjoint à la décision.

Selon M. Grar, cette décision est un «premier pas» qui reste «insuffisant». L’expert suggère la mise en place d’une structure qui s’occuperait de la sécurité informatique et devrait être placée sous l’autorité du Premier ministère. «Cette structure s’occuperait d’uniformiser des pratiques entre les différents intervenants qui doivent adopter une même stratégie et ne pas avoir certains à la traîne. Elle ferait appliquer une stratégie déclinée sur trois volets.

Cette autorité mettrait en place les solutions techniques comme les logiciels et les antivirus fiables à adopter pour sécuriser le réseau. Elle s’occuperait de l’aspect juridique par la mise à jour des textes et s’occupera, troisièmement, de la sensibilisation et de la formation des équipes», résume l’expert, qui affirme que ces propositions ont été inscrites dans la stratégie e-Algérie en 2013.

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