Новости по-русски

Jeux olympiques: à la recherche des chênes d'Hitler

Rien n'avait été laissé au hasard. Les étendards à croix gammées avaient été disposés avec une régularité de pendule à l'intérieur du stade olympique de Berlin, bâti spécialement pour accueillir les onzièmes Jeux olympiques modernes. L'entrée de la flamme olympique avait été minutieusement répétée des jours à l'avance par l'équipe de tournage de Leni Riefenstahl, la réalisatrice fétiche d'Hitler, de façon à ce que les caméras déployées dans le stade épousent parfaitement la course du porteur de la torche dans son documentaire de propagande Les Dieux du stade. Près de 19.000 citoyens allemands volontaires avaient été mobilisés à travers le pays pour participer à l'organisation des jeux de Berlin, indique la chercheuse Karin Stöckel dans son ouvrage Berlin im Olympischen Rausch. L'Allemagne nazie comptait en mettre plein la vue au monde avec cette mise en scène monumentale. Symbole «de la puissance allemande» L'offre d'un fleuriste berlinois à l'esprit commerçant, Hermann Rothe, qui avait été chargé de tresser 1.800 couronnes de feuilles de chênes destinées aux athlètes, tomba à point nommé : faire don à chaque gagnant, en sus de la médaille de rigueur, d'un petit chêne d'un an prêt à être planté. Le comité d'organisation des JO de 1936 s'empressa d'accepter. Signe de force et de sagesse depuis l'Antiquité, symbole central de la culture germanique, le chêne représentait aux yeux des ... Lire la suite

Читайте на 123ru.net