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Les JO de Rio, baromètre du blues national

Quel bras cassé, cette Manon Brunet! 20 ans, surdouée du sabre, à en croire les spécialistes, et parfaitement infoutue de soulager la France de ses peines! Pour ça, bien de son époque, comme ces étudiants qui filent à Londres ou à Singapour une fois empoché leur diplôme, l’ingrate négligeant d’aller gagner sa demi-finale, après tous les efforts consentis par la communauté nationale pour envoyer aux Jeux olympiques de Rio la benjamine de l’équipe d’escrime et donner à ses petits talents d’ado une destinée d’athlète de haut niveau. Après quoi, l’enfant gâtée ratait aussi «la petite finale», qui offre encore à la moins mauvaise des deux perdantes une chance de décrocher le bronze. Bernique: la gosse condamnait le pays tout entier à l’humiliation de la «médaille en chocolat», à la quatrième place des concurrents qui n’ont pas osé s’enhardir à rêver de l’or, celle des frileux, des pas-tout-à-fait bons, champions et nations enroulés dans le même manteau de médiocrité, que l’esprit olympique pare du mince mérite d’avoir tout de même participé. Comment vous dites: Manon Brunet? Aux lions, pouce en bas! Bien sûr, on exagère. L’énervement n’est là que de fiction. Mais c’est bien dans l’esprit de ce que les Français ont pu vivre devant leurs écrans, les trois premiers jours des JO, à travers les appréciations des présentateurs et commentateurs sportifs quant aux performances de l’équipe ... Lire la suite

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