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Pourquoi la musique jamaïcaine est un éternel recommencement

Des pays de musiciens, il y en a beaucoup. Mais des îles de 11 000 mètres carré capables d'exporter tous les styles qu'elle a créé en cinquante-cinq ans, il n'y en à qu'une. La Jamaïque a cette incroyable habitude de créer un genre, de le faire exploser à la face du monde, puis de recommencer avec un autre. Car que le reggae ait réussi le tour de force de conquérir le monde au milieu des années 1970, c'est une chose. Mais qu'il emmène avec lui ses ancêtres rocksteady et ska, et qu'il ouvre la voie au dub ou au dancehall, c'en est une autre. Quand des petits territoires parviennent à exporter un genre massivement, comme le zouk des Antilles françaises, le calypso de Trinidad et Tobago ou même le maloya réunionnais, c'est déjà une victoire. Pour la Jamaïque, on entre dans une autre dimension. Ce qui est aussi étonnant, c'est que la création des différents grands genres de la musique jamaïcaine se succèdent dans le temps, dans une filiation très directe et verticale. On part d'un style que l'on retourne dans tous les sens pour un créer un autre très rapidement. Ça ne prend pas trois ans. On se dit souvent que le punk a explosé d'un coup. C'est vrai que cela a été rapide, malgré les très nombreux prémices comme MC5 ou The Stooges. Et bien pour la Jamaïque, c'est tout le temps comme ça. Les innovations vont vite, dès que quelque chose de nouveau sonne, les producteurs cherchent à le faire exploser. On exagère à peine. Considérer la ... Lire la suite

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