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Au Moyen Âge, la Méditerranée n'était pas le symbole d'exclusion et de violence qu'elle est devenue

Au Moyen Âge, la Méditerranée n'était pas le symbole d'exclusion et de violence qu'elle est devenue
Ces dernières années, la Méditerranée fait régulièrement la une de nos journaux. En septembre 2015, la photo d’Aylan Kurdi, enfant de 3 ans mort sur les plages de Turquie, faisait le tour du monde. Les rivages méditerranéens sont devenus des cimetières prolongeant les flots qui engloutissent chaque semaine des dizaines, voire des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants. La Méditerranée est devenue un lieu de mort, une frontière qui avale ceux qui osent la franchir dans le mauvais sens. Ce n’est pourtant pas l’image que nous, médiévistes, en avons. S’il ne s’agit pas de dire que les rives méditerranéennes vivaient en parfaite harmonie, il s’agit surtout de se rappeler qu’au Moyen Âge, la Méditerranée est avant tout un espace vivant. Les historiens ont avec elle une longue histoire d’amour qui remonte au moins à Fernand Braudel. Celui-ci a su donner sa place à cette mer dans l’histoire, en s’intéressant au temps long, et en prenant en compte les différents espaces que la mer mettait en relation. Dans son sillage, les études d’histoire médiévale et moderne ont foisonné et ont montré la richesse de cet espace, qui n’a pas toujours été une frontière et qui n’a pas toujours été synonyme de mort. Il s’agissait d’un lieu d’échanges, de communications, mais aussi de luttes de pouvoir et d’influence. Des luttes de pouvoir Bien sûr, la Méditerranée au Moyen Âge est un espace de conflits. Elle a ... Lire la suite

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