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Montebourg dénonce «une tentative claire» de supprimer la primaire de la gauche

Montebourg dénonce «une tentative claire» de supprimer la primaire de la gauche

«Il y a une tentative claire des proches du chef de l'Etat pour la supprimer», a fustigé l'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg sur BFMTV/RMC, alors que plusieurs proches de François Hollande ont remis en cause l'utilité de la primaire et l'intérêt pour le président d'y participer.

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«Il s'agit d'une faute très grave contre la démocratie. La primaire organise la confrontation pacifique des projets et en même temps le rassemblement des forces», a poursuivi Arnaud Montebourg, qui a confirmé qu'il disposait des parrainages nécessaires pour la primaire et déposerait officiellement jeudi 1er décembre sa candidature.

Arnaud Montebourg ne s'est en revanche pas prononcé sur le maintien de sa candidature pour la présidentielle si la primaire était annulée, assurant qu'il ne voulait pas se «situer dans cette hypothèse».

«Bâtir l'union des gauches avec Jean-Luc Mélenchon»

«On a fait l'austérité pendant dix ans dans tous les pays, on va quand même faire la croissance dans tous les pays dans les années futures sinon l'Europe mourra et sera abandonnée par les peuples», a assuré Arnaud Montebourg.

L'ancien pensionnaire de Bercy a également appelé à élire un candidat à même de rassembler «les gauches», estimant que Manuel Valls, s'il devait se présenter, aurait des difficultés à mener ce rassemblement. 

«Le scénario noir de l'élimination programmée ne nous laisse pas d'autre choix [...] que de nous unir et de bâtir l'union des gauches avec Jean-Luc Mélenchon. Je voudrais pouvoir ensuite me tourner vers lui pour aller discuter de ce que nous voulons faire ensemble», a expliqué Arnaud Montebourg, rappelant qu'il aurait souhaité que Jean-Luc Mélenchon participe à la primaire organisée par le PS.

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La multiplication des candidatures à la fois dans le cadre de la primaire de la gauche (Arnaud Montebourg, Benoit Hamon, Marie-Noëlle Lienemann...) et en dehors (Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron) font craindre un éparpillement des forces de gauche pour la présidentielle de 2017. 

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