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Des manifestants devant les QG de Mélenchon et Hamon pour réclamer une alliance

Jean-Luc Mélenchon a tranché : il n'y aura pas d'«accord d'appareil» entre lui et Benoît Hamon. «On est passé à autre chose», a-t-il assuré dans un message publié sur Twitter ce 26 mars.

«Une victoire plutôt que deux défaites !» Tel était pourtant l'un des slogans scandés par la centaine de manifestants qui s'étaient rassemblés place de la République, à Paris, le 25 mars, afin de réclamer une alliance entre Benoît Hamon, candidat du Parti socialiste, et Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise.

Simples sympathisants, militants écologistes, communistes ou socialistes... Derrière les profils divers des personnes présentes, un seul mot d'ordre : l'unité. Une fusion entre les deux candidatures serait «l'unique moyen d'accéder au second tour», selon Gérard Filoche, qui participait au rassemblement. 

Agitant des pancartes, réalisées pour l'occasion et sur lesquelles figuraient le visage des deux hommes, les manifestants ont fini par se scinder en deux groupes, le premier prenant la direction du QG de campagne de Benoît Hamon, le second celle du QG de campagne de Jean-Luc Mélenchon. 

Les sondages, qui donnent tantôt Jean-Luc Mélenchon devant Benoît Hamon au premier tour, tantôt l'inverse, excluent dans tous les cas de figure la présence de l'un d'eux au second tour. Une union serait-elle dès lors la clef du succès électoral ? Les deux hommes s'étaient déjà rencontrés dans le courant du mois de mars pour évoquer cette hypothèse, sans toutefois parvenir à un quelconque accord. En dépit des appels à une candidature commune tant du côté socialiste que chez les soutiens de Jean-Luc Mélenchon, un tel scénario semble très improbable, chaque camp envisageant naturellement le maintien de son candidat.

Outre la nécessité du retrait de l'un des deux candidats, une alliance entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon impliquerait que certains points de désaccord relativement importants soient surmontés. Il s'agit surtout de la question européenne mais aussi des relations internationales, en particulier avec la Russie, deux sujets sur lesquels les candidats défendent des points de vue difficilement compatibles.

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