[Vidéo] 5 fois où Michel Blanc nous a bluffés en interview
Des Bronzés (Patrice Leconte, 1978) à L’Exercice de l’État (Pierre Schoeller, 2011) en passant par Les Témoins (André Téchiné, 2007) et le culte Tenue de soirée (Bertrand Blier, 1986), Michel Blanc, qui s’est éteint ce vendredi 4 octobre, a marqué le paysage du cinéma français. À la fois acteur, réalisateur et scénariste, de la comédie au drame, il était omniprésent, sur et derrière le grand écran. Mais Michel Blanc s’est aussi illustré à la télé, à la radio, dans les festivals, sur les plateaux… Voici cinq extraits pour se faire une idée du personnage et de son acteur.
1. Anti-portrait chinois chez Ardisson
Michel Blanc est apparu plusieurs fois sur les plateaux des émissions de Thierry Ardisson. On note notamment sa présence en 1992 aux côtés de Judith Godrèche (avec qui il jouait au théâtre cette année-là dans Je veux faire du cinéma, qu’il mettait lui-même en scène) pour un “Anti-portrait chinois”, que l’acteur et réalisateur complète avec humour.
2. Michel Blanc, la passion ne tue pas
Encore chez Ardisson, en 2006, l’écrivaine Muriel Cerf présente son livre Bertrand Cantat ou le chant des automates. La chanteuse Lio s’emporte, à juste titre, face aux propos de l’autrice, qui minimise la violence et la responsabilité de Bertrand Cantat dans le meurtre de Marie Trintignant. Michel Blanc, ami et ancien compagnon de Lio, la soutient.
3. Le MC des César
Dans la même veine, mais plus récemment, Michel Blanc participe à l’émission C’est encore nous ! sur France Inter. Dans un sketch grinçant et dénonciateur, écrit par l’équipe de l’émission (Guillaume Meurice, Charline Vanhoenacker, Juliette Arnaud…), Michel Blanc incarne le “MC des César” : “Cette année, la cérémonie des César aura bien lieu, mais l’académie ne souhaite pas mettre en lumière les personnes accusées d’agressions sexuelles…”
4. Dans les coulisses d’un de ses plus grands succès
Comme on l’a dit, Michel Blanc n’était pas seulement acteur. En 1984, il réalise la comédie Marche à l’ombre, dans laquelle il partage l’affiche avec Gérard Lanvin. Sur le tournage, il se confie sur son travail de réalisateur et la magie qu’il ressent : “J’ai l’impression de créer un monde”.
5. Une obsession pour la mort
“J’y pense tous les jours un peu. Quand je dis, par exemple, que je ressens le besoin de travailler de plus en plus, c’est une forme de peur de l’échéance.” En 1989, sur un plateau de télévision, l’acteur se confie sur sa crainte de la dégénérescence du corps, de la maladie… “Ce n’est pas une phobie, c’est une obsession”, lâche-t-il.