FC Nantes : l’effet Kombouaré n’aura pas tardé

Nantes s’est imposé dimanche sur la pelouse de Nice (1-2), pour la première d’Antoine Kombouaré, de retour sur le banc des Canaris après le limogeage de Jocelyn Gourvennec.

L’effet Antoine Kombouaré a éclaté tel un éveil printanier au cœur du FC Nantes, réveillant les Canaris de leur torpeur. Tel un canari chantant à l’aube, l’ancien maestro du PSG a mené ses troupes vers un triomphe dès son retour, balayant les obstacles avec grâce. Comme des ailes caressant le vent, Matthis Abline a déployé sa tête pour ouvrir les horizons du succès dès la 19e minute, sur une offrande aérienne de Kelvin Amian.

Dans ce ballet tactique, les Canaris ont plané majestueusement, dominant un ciel niçois dépourvu de toute menace offensive. Leur jeu, tel un plumage parfaitement agencé, a brillé de toutes ses nuances lors d’une première période aussi solide qu’une branche d’arbre centenaire. Seul l’ombre fugace de Dante est venue obscurcir ce tableau, rappelant que même les plus beaux chants peuvent être interrompus par la réalité.

Après l’interlude, Nantes a effleuré les occasions sans pour autant les transformer en mélodie victorieuse, laissant échapper des notes d’espoir entre les mains de Mollet et Sissoko. Puis, tel un éclair striant le ciel, un contact entre Douglas Augusto et Dante a offert aux Niçois un chant de pénitence. Le verdict est tombé, comme la sentence d’un juge implacable : une faute d’Eray Cömert dans les recoins du territoire nantais. Terem Moffi, tel un chanteur de rue, a converti ce chant en égalité (1-1, 71e), mais c’est Mostafa Mohamed qui a répondu avec la clarté d’un sifflement aigu (1-2, 76e), laissant l’empreinte indélébile de sa détermination après une faute d’Antoine Mendy sur Abline.

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