24 Heures du Mans : Ferrari, « l’écurie à battre » ?
Après le sacre aux 24 Heures du Mans l’an dernier, le patron de Ferrari Antonello Coletta ne sent pas une pression supplémentaire, comme l’a expliqué dans un entretien avec l’AFP.
« L’année passée était une chose merveilleuse. Nous avons gagné à notre première tentative. Pour nous, c’était quelque chose de mythologique, de magique. Mais maintenant nous devons penser à 2024, qui sera une édition très difficile, parce que nous avons plus de concurrents, et que nos concurrents ont plus de voitures. Je crois que nous ne sommes pas l’écurie à battre cette année. L’objectif est d’être sur le podium, je suis honnête, je pense que c’est le maximum que nous puissions obtenir (…) J’espère être parmi les ‘teams’ qui se battront pour gagner, mais je préfère garder les pieds sur terre, donc je dirais qu’un podium peut être déjà un très bon résultat. Nous avons vu pendant l’hyperpole que Cadillac va très vite. Et comme d’habitude au Mans, nous avons des surprises. BMW aussi va très vite. Toyota, c’est Toyota. Ils n’ont pas fait l’hyperpole mais ils restent très compétitifs, tout comme Porsche. »
« Notre stratégie ? Ce sera d’attendre, d’être plutôt vers la tête, si possible, et d’observer l’évolution de la course. La météo n’annonce par beaucoup de pluie, peut-être dimanche matin, mais ça peut être une variable. Dans tous les cas nous devons chercher à faire une course sur la défensive, parce que nous ne sommes pas les favoris. Et aussi parce que, malheureusement, nous avons une pénalité de dix secondes (consécutive à une irrégularité lors des 6 Heures de Spa en mai, ndlr) sur nos deux voitures (officielles). Pour le moment, on nous dit que nous devrons observer cette pénalité au premier arrêt au stand. A ce moment-là nous serons encore tous groupés, et nous risquons de perdre 15 ou 20 positions. »