Sarah-Léonie Cysique : « Deux médailles en deux olympiades, c’est pas rien »

Sarah-Léonie Cysique : « Deux médailles en deux olympiades, c’est pas rien »

En bronze à Paris après l’argent de Tokyo, Sarah-Léonie Cysique a expliqué que ces « dernières semaines (avaient) été compliquées » et qu’elle a réussi à se « remobiliser » après sa demi-finale perdue avec « ses tripes » et un « gros mental ».

Quel goût a cette médaille ?
« Elle a vraiment bon goût. C’est vrai que je venais chercher l’or. (…) J’étais vraiment bien dans ma compétition, je bats la Japonaise, en plus en quelques secondes, j’étais très confiante. Quand je suis arrivé en demie avec Christa Deguchi, j’ai senti que ça allait être très long, je n’arrivais pas à accélérer, mais elle non plus, je savais que ça allait être long et dur. Je suis dégoûtée que ça se finisse comme ça, aux shidos (pénalités). Mais je suis contente d’avoir réussi à me remobiliser, vraiment je remercie mes entraîneurs parce que si c’était que moi, j’aurais préféré faire mon bébé dans mon coin. Mais j’ai dû faire le choix de savoir si je voulais revenir avec une médaille ou si je voulais juste m’apitoyer sur mon sort et rentrer chez moi comme ça. Deux médailles en deux olympiades, c’est pas rien ».

On vous a vu effondrée après la demi-finale. Avez-vous vu vos parents pour vous aider ?
« Non, heureusement que je n’ai pas vu mes parents après ça parce qu’il fallait que je réussisse à switcher et je pense que si j’avais vu mes parents j’aurais été un peu triste d’aller les voir après un combat perdu. Mais je sais très bien que dans tous les cas, ils sont fiers de moi et ma mère vient de me le dire, elle est très très fière de moi. »

Vous finissez sur une victoire, c’est presque mieux que la médaille d’argent de Tokyo ?
« C’est différent, c’est vrai que Tokyo, j’ai apprécié ma médaille après coup, là je l’apprécie déjà. »

Vous attendiez-vous à être aussi bien aujourd’hui ?
« Ces dernières semaines ont été compliquées (elle pleure). Je ne vais pas dire que j’avais des doutes mais on a toujours cette appréhension (…) Je suis contente de mon état de forme, parce que j’étais vraiment plus mal en point ces dernières semaines, j’avais l’impression de ramer. J’ai dû faire preuve d’un très gros mental pour pouvoir me dire ‘Il faut que tu y ailles avec tes tripes même s’il faut que tu reviennes avec une seule jambe’. »

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