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La Belle excuse rouvre ses portes, un relieur-doreur s'installe... Il y a du nouveau dans les commerces à Thiers

La Belle excuse rouvre ses portes, un relieur-doreur s'installe... Il y a du nouveau dans les commerces à Thiers

Fermé depuis deux ans, le restaurant du 6, rue du Bourg, à Thiers (Puy-de-Dôme), La Belle excuse, a rouvert ses portes depuis le 11 mai. À sa tête, un nouvel arrivant : Stéphane Garnier.

Il n’y a jamais suffisamment d’offres de restauration en ville haute. Tous les jours à midi, si les gourmands n’ont pas réservé une table au préalable, c’est toujours un peu compliqué de trouver un lieu qui n’affiche pas complet. Alors lorsqu’un restaurant ouvre ses portes, c’est forcément une bonne nouvelle.

La Belle excuse, au numéro 6 de la rue du Bourg, a repris du service depuis samedi 11 mai. À sa tête, un nouvel arrivant, Stéphane Garnier.

27 ans dans la restauration

"Cela fait 27 ans que je suis dans la restauration, lance-t-il. Restaurant, bar, brasserie, j’ai fait un peu de tout." Sa dernière affaire en date était basée à L’Aiguillon-sur-Mer, en Vendée. "Un bar à concert", précise-t-il. L’ambiance devait être tout autre que celle de la cité coutelière. C’est un heureux hasard qui a mené le quadragénaire sur les routes du Livradois-Forez. "Je cherchais une maison à acheter, et dans mon secteur il n’y avait rien. J’ai enlevé la géolocalisation dans mes recherches, et je suis tombé sur une maison sans savoir où elle était", se souvient-il. C’est comme ça que Stéphane Garnier a atterri à… Olliergues.

Son affaire de bord de mer vendu, le restaurateur envisage de s’installer professionnellement dans son nouveau lieu d’accueil.

Thiers, Ambert, je ne savais pas trop. Et j’ai reçu un si bon accueil de la mairie à Thiers, qui a une vraie volonté de transformer cette ville qui au premier abord m’a paru un peu délabrée, que je me suis lancé.

Le restaurant La Belle excuse, fermé depuis deux ans, n’attendait que lui. "J’ai refait la déco, et j’ai encore plein de projets, notamment à l’étage", se projette le chef. Côté cuisine, où il officie, ce sera du traditionnel. Mais avec la patte Stéphane Garnier tout de même. "Je veux me différencier des autres, je ne ferai pas de plat du jour, l’idée est que les gens reviennent pour les plats qu’ils aiment", mise celui qui est originaire de Paris au départ. Il y aura évidemment de la truffade auvergnate, mais aussi du welsh, des burgers ou encore des risottos…

Et dans un avenir que le gérant espère le plus proche possible, il projette d’aménager la salle à l’étage, qui permettra à son restaurant de passer d’une capacité de 40 couverts à 120. "J’aimerai avoir une licence IV et proposer le soir des cocktails, des tapas, et les gens pourront poursuivre en mangeant à l’étage." D’ambitions, Stéphane Garnier n’en manque pas pour la nouvelle Belle excuse.

Ouverture. Du mardi soir au dimanche soir. Service le midi de 12 heures à 14 heures et le soir de 19 heures à 22 heures.

Thomas Nicot a ouvert son atelier Biblia fantasia

Non, il n’y a pas que des artisans couteliers à Thiers. La preuve avec l’installation toute fraîche d’un relieur-doreur, Thomas Nicot.Thomas Nicot est en phase d’installation mais est déjà au travail.Né à Montélimar, le trentenaire a suivi des études supérieures durant 12 ans à Grenoble, dans différentes branches, de la biologie à la philosophie, en passant par la médecine. Mais rien de tout cela ne s’est avéré être très concluant…

Lors de mon master de philosophie, j’ai travaillé dans une bibliothèque de recherche, c’est là que j’ai découvert la reliure grâce à une collègue.

L’art le séduit, à tel point qu’il se lance dans un CAP reliure d’un an, qu’il décroche l’an dernier.

C’est son amitié avec le coutelier Tim Bernard qui le mènera à Thiers. "Lors de ma formation, j’étais à Charlieu (42) chez Reliures et grymoires on m’a dit : “Tu peux trouver du travail partout, installe-toi là où tu te sens bien et le travail viendra.”." C’est donc à Thiers que Thomas Nicot se sent bien, et en attendant de produire des registres blancs pour démarcher des collectivités, il travaille sur des documents confiés par des amis comme cet exemplaire du Journal officiel de 1864. De quoi satisfaire son besoin de manipuler des pièces anciennes. "Ce qui me plaît dans cet artisanat, c’est le travail minutieux. Cela me transporte, m’absorbe, il y a un aspect méditatif aussi."

Sur les étagères de son atelier trône fièrement un manuel d’apiculture de 1756 dont il s’est occupé. Preuve de toute la minutie qui le caractérise.

Et aussi...Un local à louer. La boucherie de la Gare, rue des Docteurs-Dumas, créée en 1936 cherche un repreneur. Le magasin équipé de 50 m² environ est aussi composé d’un bureau, et d’un laboratoire à rééquiper de 30 m². Le fonds de commerce n’est pas à vendre, c’est une location du magasin qui est proposée.Frip’addict déménage. La boutique Frip’adict, actuellement basée 7, rue Alexandre-Biga va déménager au 20, rue François-Mitterrand, le 1er juin. La surface sera plus grande et des rayons homme et grandes tailles seront proposés.L’univers de Sheherazade a sa boutique. Après avoir occupé un local au premier étage de la boutique Remède et beauté, au 1, rue du Pirou, la couturière a ouvert sa propre boutique 18, place du Palais.

Sarah Douvizy

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