Новости по-русски

En football, gagner à domicile est une exception française

En football, gagner à domicile est une exception française
Imaginez la scène: 10 juillet 2016, Stade de France. Il est 23 heures passées. Didier Deschamps monte les marches de la gloire, qui mènent à la tribune officielle. L’ascension se fait lentement, dans l’euphorie générale. Les secondes deviennent une éternité savoureuse. En haut, il y a le sommet du football continental. Dans quelques instants, Hugo Lloris, le capitaine, va soulever la coupe qui matérialise le sacre de l’équipe de France dans SON Euro. Ce rituel, Deschamps le connaît par cœur. Il y a dix-huit ans, le sélectionneur a vécu la même scène, au même endroit. Il s’était hissé sur le toit du monde en capitaine. À quelques kilomètres de Saint-Denis, il fut un temps, un peu plus lointain, où le Parc des Princes vibrait aussi. En 1984, c’est là, dans l’enceinte parisienne située Porte de Saint-Cloud, que la France de Michel Platini avait dépoussiéré l’armoire à trophées des Bleus. 1984-1998-2016... la filiation est crédible, si l’on se fie au vent d’optimisme soufflé par les derniers sondages d’opinion: aux yeux d'une partie du grand public comme de la Ligue 1, la bande à Deschamps a les atouts pour imiter ses aînés. Oui, son potentiel offensif, si prometteur au printemps, la place sur une short-list de candidats crédibles à la succession de l’Espagne. Mais les livres d’histoire rappellent l’ampleur de la tâche. Il suffit de les ouvrir pour tempérer l’enthousiasme environnant: jouer à domicile ... Lire la suite

Читайте на 123ru.net