Sculpture : ce record qu'un bronze animalier devrait faire tomber

Sculpture : ce record qu'un bronze animalier devrait faire tomber

Au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle, la sculpture animalière suscitait l’engouement d’un important public d’amateurs. Aujourd’hui encore, ils sont nombreux à apprécier les bronzes, terres cuites, plâtres et marbres des artistes de cette époque, qui se vendent comme des petits pains. La demande est telle que l’offre a parfois du mal à suivre et les prix ne cessent de grimper pour les belles pièces.

Les sculpteurs sont pourtant nombreux. Parmi les plus connus, citons, pour le XIXe siècle, Antoine-Louis Barye, Pierre-Jules Mène, Christophe Fratin ou Emmanuel Frémiet. Mais ceux de la première moitié du XXe siècle, comme Armand Petersen, François Pompon, Edouard-Marcel Sandoz, Georges-Lucien Guyot ou Roger Godchaux sont les plus appréciés.

Rembrandt Bugatti (1884-1916), qui s’installait des jours entiers au zoo d’Anvers ou à la ménagerie du jardin des Plantes à Paris pour observer les animaux, est le plus recherché et le plus coté d’entre eux. Ses bronzes atteignent souvent plusieurs centaines de milliers d’euros. Mais celui qui sera vendu le 5 juin prochain par Bonhams Cornette de Saint Cyr est exceptionnel et devrait pulvériser le record de l’artiste, établi à 2,5 millions d’euros pour un babouin. C’est une pièce unique, de grande taille - 150 centimètres de long - et la seule de son répertoire à représenter trois panthères. D’où une estimation conséquente de 3,5 à 5,5 millions d’euros, qui ne dissuadera certainement pas les collectionneurs au portefeuille bien garni.

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